« C’est une réforme qui permet à ces enfants qui n’ont pas été à l’école, d’aller à l’école, est un progrès énorme pour l’avenir du pays. La Banque mondiale examine la possibilité d’appuyer la réforme », a déclaré le Directeur des opérations de la Banque mondiale en Afrique centrale, Jean-Christophe Carret, au Ministre d’État, Ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), Willy Bakonga, mardi 4 février 2020.
Le Directeur des opérations de la Banque mondiale en Afrique centrale et le Ministre d’État, ont eu des discussions objectives sur le contenu de la gratuité, en cernant les contours de cette réforme, pour permettre à cette institution internationale de se faire une idée claire de ce que la République a réussi à réaliser jusqu’ici, et ce qui reste à faire, avant d’apporter son soutien.
« La Banque mondiale est très intéressée à comprendre les décisions qui ont été prises par le gouvernement en matière d’harmonisation des salaires, de paiement des enseignants non payés et d’incorporation de nouvelles unités. C’était une discussion technique sur les différents aspects de la réforme, et la vitesse à laquelle ces aspects vont être mis en œuvre », a souligné Jean-Christophe Carret.
Pour le Ministre d’État, Willy Bakonga, le gouvernement est déterminé à relever les grands défis de la gratuité pour améliorer la qualité de l’enseignement en République Démocratique du Congo.
Cette première rencontre directe entre les deux personnalités a été axée sur la gratuité de l’enseignement primaire, une réforme qui attire de plus en plus des investisseurs en RDC.
Christian BELLA