Auditionné à la Commission des Droits de l’homme de l’Assemblée Nationale sur invitation du Président de la chambre basse du parlement, ce jeudi 10 novembre 2022 dans la salle des banquets du Palais du peuple, le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST), le Professeur Tony Mwaba a répondu à toutes les préoccupations soulevées, à la grande satisfaction des députés nationaux. L’objectif était de passer en revue un certain nombre de problèmes liés au droit à l’éducation, garanti dans la constitution de la République.
C’était un rendez-vous du donner et du recevoir, présidé par le Président de la Commission, le Député Simon-Pierre Lyananio. Dans son intervention, le patron de l’EPST, accompagné de la Vice-ministre de l’EPST, Aminata Namasia Bazego, a apporté des éléments de réponse sur des questions qui minent son sous-secteur, notamment la problématique de la désactivation des écoles ; le nombre d’écoles désactivées ; l’apport de cette désactivation dans la caisse de l’État ; la destination des fonds affectés aux écoles désactivées, étant donné que le budget était déjà en phase d’exécution pour toutes les écoles ; la politique générale du ministre pour l’amélioration du salaire et des conditions sociales des enseignants ainsi que le bon fonctionnement des écoles en vue de garantir la bonne qualité de la formation ; le sort d’un enseignant, père de famille qui tombe malade et devient invalide ; le niveau d’exécution de la mise en œuvre de la gratuité de l’enseignement primaire et des recommandations et accords conclus avec les Syndicats des enseignants.
Des réponses qui ont été applaudies par les députés, membres de la Commission des Droits de l’homme, qui ont chacun posé les préoccupations d’une manière générale, d’abord sur le secteur de l’enseignement et d’autre part, d’une manière particulière en rapport avec les spécificités de chaque circonscription électorale, lesquelles préoccupations ont rencontré la réplique, combien satisfaisante du ministre Tony Mwaba qui a promis de mettre en pratique toutes les recommandations faites par ses anciens collègues.
Le professeur Tony Mwaba a été félicité et remercié par les élus du peuple, pour ses réponses qui prouvent à suffisance qu’il maîtrise les questions du sous-secteur de l’EPST.
“Le ministre a répondu à toutes les questions posées. Mais nous ne pouvons pas nous contenter de ce qui est fait maintenant, nous voulons qu’il fasse encore plus pour que tout enfant congolais, selon notre constitution, puisse accéder à une éducation de qualité. La gratuité, oui ! Mais nous voulons que cette gratuité soit de qualité. Le ministre nous a fait part de tous les efforts qu’il déploie avec ses services pour arriver à cette qualité que nous attendons tous”, a déclaré le Président de la Commission des Droits de l’homme de l’Assemblée Nationale.
De son côté, le patron de l’EPST a aussi exprimé un sentiment de remerciement à la Commission des Droits de l’homme, au travers de son Président et son bureau, pour lui avoir soumis à ce devoir républicain et de redevabilité, dans le cadre du contrôle parlementaire.
“Ça été pour nous l’occasion de montrer à la commission des Droits de l’homme de l’Assemblée Nationale tous les efforts qui ont été déjà fournis dans notre sous-secteur, en partant de l’état des lieux qu’on a fait depuis notre arrivée, et également tout ce qui reste encore à faire, mais également les moyens que cela nécessite en termes des ressources”, a dit le professeur Tony Mwaba.
Cet exercice intervient au moment où l’Assemblée Nationale vient de déclarer la loi des finances 2023 recevable et versée à la Commission. Le numéro un de l’EPST a saisi cette occasion pour solliciter l’apport de l’autorité budgétaire, de manière à disponibiliser des moyens suffisants pour régler des grands problèmes qui se posent dans son sous-secteur.
Le ministre Tony Mwaba a aussi sollicité, à travers la Commission des Droits de l’homme, l’appui de l’Assemblée Nationale pour aider le ministère dans ses démarches qui consiste à obtenir l’activation des ressources innovantes qui ont été identifiées dans le décret du Premier ministre portant création et fonctionnement du Fonds de Promotion de l’Éducation et de la Formation (FPEF), de manière à appuyer le système éducatif congolais, au delà du budget national.
La Commission des Droits de l’homme de l’Assemblée Nationale a promis de soutenir le ministre pour aboutir à des solutions durables dans un avenir proche.
Christian BELLA