Faire de l’établissement scolaire une institution de réussite et non d’échec. C’est en amont ce que l’on peut retenir de l’activité qui s’est déroulée dans la province éducationnelle de l’EPST Kinshasa-Lukunga. La province a organisée le 17mai dernier, avec l’appui financier de l’UNICEF RDC, un atelier de renforcement des Capacités des chefs d’établissement, des conseillers d’orientation et des points focaux sur le bon fonctionnement des groupes d’aide psychopédagogiques dans les écoles afin de réduire le taux de redoublement d’échec et d’abandon scolaire.
Ces assises se sont déroulées simultanément sur quatre sites (Institut1 de la Gombe, Ecole Moderne de Ngaliema, Institut Bobokoli et l’Institut Magangu de Mont Ngafula1) avec la participation de 400 membres et 200 Groupes d’aide psychopédagogique. Bien qu’ils n’enseignent pas en classe, ils ont un impact important sur aussi bien sur les élèves que sur les enseignants. Leur rôle est central sur la diminution du taux de redoublement et d’échec scolaire voire dans l’éradication probable de l’abandon au sein des écoles.
Il faut signaler que le redoublement est à la fois néfaste pour la qualité de l’enseignement ainsi pour l’image des établissements dont l’échec devient répétitif et coute cher. Des voix de plus en plus nombreuses s’élèvent pour fustiger les échecs scolaires qui constituent non seulement des gaspillages de ressources de la nation congolaise mais aussi celles des familles. C’est pourquoi le ministère de l’EPST accorde une attention particulière à cette question en se mobilisant de mener une lutte pour une réussite totale de la gratuité afin de permettre aux parents de réduire le goût ainsi qu’à une scolarité massive des enfants.
Signalons que cette activité s’est inscrite dans le cadre de la réalisation de Plan d’action opérationnel de la Province éducationnelle pour atteindre les objectifs de la Stratégie Sectorielle de l’Education et de la Formation (SSEF 2016-2025).
Deleine DIAZOLAKANA