Dans le cadre de son projet qui vise à lutter contre les Violences Basées sur le Genre (VBG), le Harcèlement, Exploitations  et Abus Sexuels dans les milieux  scolaires(HS/EAS), le Projet d’Equité et de Renforcement du Système Educatif (PERSE) continue sa campagne de sensibilisation dans les provinces cibles.

C’est dans cette optique que les Écoles primaires Diangenda et Mfutuyi de Ngandajika ont été visitées cette semaine par les équipes de sensibilisation du Perse, en collaboration avec un groupe local des jeunes membres du Réseau des Associations Congolaises des Jeunes (RACOJ). Ces écoles complètent la liste de plus de 50 écoles sur 100 visées dans les provinces éducationnelles de Ngandajika 1 et 2, dans le Lomami,  déjà visitées. Parmi les établissements scolaires déjà sensibilisées sur les VBG, HS/EAS dans cette zone, on peut citer les écoles primaires Dikina, Nsese, Kabanda, Tshilambu du village de Luanga, Kabandula du village de Mulamba et Muabana

Une fois dans écoles, les élèves et les enseignants sont invités « à lutter contre les exploitations et les abus sexuels, qui sont un fléau » même dans ces milieux ruraux, rapporte Michel Tshiala, porte-parole  du RACOJ à Ngandajika.

Et d’ajouter : « les élèves se rassemblent. Nous leur passons le message en langue locale et, c’est interactif. On explique en des termes simples et adaptés pour que notre massage soit facilement cernable. Nous appelons tout le monde à dénoncer le pratique d’apprécier le corps, ou autre acte du genre lié au sexe. Cela constitue une violence, qu’il faut dénoncer auprès du chef de la sous-division, ou encore contacter le numéro vert, le 495555 », a dit Michel Tshiala à la DGC.

Sur terrain, les équipes de sensibilisation utilisent d’autres supports de communication  pour passer le message, notamment les képis et les T-shirts floqués au numéro 495555.

Les mêmes campagnes  de sensibilisation et de vulgarisation de la ligne verte 495555 se déroulent dans plusieurs autres provinces ciblées par le PERSE, avec l’appui de la Banque mondiale.

A Kinshasa par exemple, les élèves, parents et personnel enseignant de l’EP 1 et 2 de Matonge, dans la province éducationnelle de la Funa ont de leur part été sensibilisées par des animateurs socio-éducatifs de UNFPA (Fonds des Nations Unies pour la Population) en collaboration avec le ministère de l’EPST, toujours pour le  mois de juin passé.

Bruno NSAKA