« Nous sommes là, pour pouvoir recenser toutes les nouvelles unités dans les établissements scolaires et bureaux gestionnaires, de manière à constituer un fichier nécessaire, pour procéder au paiement. Nous avons fait l’essentiel et mis au point les outils qui vont servir les différents superviseurs nationaux lors de leurs descentes dans les provinces » a déclaré Augustin Tumba, membre de l’intersyndicale, à l’issue de l’atelier de cinq jours tenu à Mbuela Lodge, dans la province du Kongo central, par les membres du comité technique national du recensement des enseignants.
Il s’est agi d’étudier la question de l’identification des enseignants nouvellement intégrés dans les écoles publiques et dans les bureaux gestionnaires. Ces travaux, ouverts par le Secrétaire général à l’EPST, Jean-Marie Mangobe, riment avec le protocole d’accord signé en 2019 entre le gouvernement et le banc syndical de l’EPST.
Au terme de cet atelier, un rapport final a été adopté par tous les participants, moyennant quelques amendements. Selon Augustin Tumba, membre de l’intersyndicale, l’objectif est d’avoir des informations fiables, avant de procéder à la paie des enseignants.
Le comité technique national du recensement des enseignants, composé des représentants du gouvernement, du banc syndical et de la société civile de l’EPST, s’est axé sur la formation des superviseurs nationaux, l’élaboration des guides, canevas, outils de collecte et de traitement des données.
C’est ainsi qu’après cet atelier, les équipes qui vont descendre sur le terrain, seront soumis à une formation de mise à niveau pendant de deux jours, afin d’acquérir des compétences nécessaires, pour un travail de qualité. Ces équipes de terrain seront ainsi outillées pour la réussite de cette mission qui va les conduire dans toutes les 26 provinces de la République Démocratique du Congo.
Christian BELLA