EPST : LES ACTEURS ÉDUCATIFS VALIDENT LE RAPPORT FINAL SUR LA NORMALISATION DES EPE

Il s’est tenu le mercredi 25 septembre 2019  au centre des ressources pour enseignants de Kinshasa  un atelier sur la validation du rapport final sur la normalisation et modélisations des établissements de l’éducation de la petite enfance en RDC. Etude réalisée en février dernier par l’équipe des consultants du concertium  international de développement en éducation  et les inspecteurs du service national de formation des enseignants au niveau maternel  grâce à l’appui technique et financier du projet d’amélioration de la qualité de l’éducation . C’est l’inspecteur Général à l’EPST Michel DJAMBA qui a ouvert et clôturé cet atelier.

 

D’après les conclusions et recommandations issues de cette  étude,  il se dégage que l’éducation de la petite enfance est jugée facultative pour les parents et très lucrative pour les promoteurs d’écoles. Les frais varient   entre 130 et 200 dollars américains par trimestre  et la majorité des parents sont incapables  de payer les frais de préscolarisation de leurs enfants. La répartition très inégale des établissements du préscolaire à travers les provinces.   Kinshasa, Bandundu et Katanga enregistrent plus de 10%  d’enfants préscolarisés, tandis que le   Maniema, le  nord Kivu et le  kongo central  sont à moins 5%. Autre chose,  l’éducation pour la petite enfance ne reçoit que 0.36% du budget affecté à l’éducation en RDC.  Ce qui constitue  un frein au développement d’une  EPE en RDC.

 Selon cette  étude,  il existe un fossé entre ceux qui éduquent les enfants de 1 à 3ans  et les éducateurs formés pour s’occuper des enfants.  

Voilà pourquoi ce rapport recommande  qu’un établissement  scolaire fréquenté par les enfants des bas âges doit être le plus attractif possible. L’administration  doit aussi prévoir un accueil spécial aux enfants  surtout ceux  qui arrivent pour la première fois et aussi les enfants vivant avec handicap.  En outre, les espaces  éducatifs doivent être  intelligemment bien décorés  et le jeu doit être l’activité principale  dans ce domaine. Les EPE devraient disposer d’une infirmerie  pour les soins des premières nécessités  et aussi  installer un coin de documents ludique adaptés aux enfants comme les bandes dessinées  et diverses lectures. Les classes   d’une EPE  doit être fonctionnelles et bien équipées,   assez spacieuses  pour accueillir au moins 20 enfants  avec une dimension de 10mx5mx2m.

Toutes ces normes et standards de qualités vont ainsi permettre d’améliorer l’’éducation de la petite enfance en RDC.

 L’initiative a été saluée par l’inspecteur général à l’EPST qui a sollicité l’implication des toutes les parties prenantes dans le secteur de l’éducation  pour vulgariser ces normes et standards de qualités sur toute l’étendue du territoire national et à tous les  niveaux  pour une meilleure appropriation par les bénéficiaires.

Le souhait  est de voir d’autres acteurs participer  à la gestion d’une EPE. Car   la vision de l’éducation de la petite enfance  prône  non seulement l’ouverture, mais aussi  la participation  et la solidarité. Ces facteurs restent importants  en vue d’offrir aux enfants, une éducation de qualité   , un développement harmonieux  et une meilleure préparation  à l’enseignement primaire  a martelé  Michel DJamba, Inspecteur Général à l’EPST.  Cette activité a été sanctionnée par une photo de famille immortalisant ce jour combien capital pour l’éducation  de la petite enfance.

Magalie Mussa

 

 

 

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