Le collectif des femmes de l’enseignement primaire, secondaire et technique a organisé, en marge de la journée internationale des droits de la femme, une matinée de sensibilisation sur les droits de la femme, ce lundi 09 mars 2020 au Centre de resources pour enseignants de Kinshasa- CREK. Une initiative de la direction nationale de l’identification des élèves que dirige Malthid Atom I’Zun.
Cette matinée de sensibilisation a réuni les femmes de l’ancienne et nouvelle génération qui évoluent au sein du Ministère de l’enseignement primaire secondaire et technique. Ces femmes ont eu l’ocassion d’échanger avec leurs aînées professionnelles sur leur parcours au sein du Sous-secteur de l’enseignement primaire, secondaire et professionnel. « Cette journée internationale de la femme doit interpeller la femme à prendre conscience du rôle primordial qu’elle joue au sein de la société, entre autres l’éducation des enfants appelés à devenir des cadres de demain», estime Laeticia Mukenge, jeune agent au sein de la Direction du service national de l’identification des élèves. Pour elle, chaque thème choisi pour célébrer la femme est une opportunité donnée à la femme congolaise de faire mieux qu’hier. Ce qui implique, a-t-elle insisté, que la femme doit développer beaucoup de confiance en elle et faire preuve de beaucoup d’humilité. Du côté des panellistes, l’on estime que la détermination et la persévérance dans la carrière professionnelle de la femme sont des resources essentielles à son autonomisation. Secrétaire Général honoraire à l’EPST, Martine GULUNGANA GAPOZO, a partagé son expérience. «J’ai intégré l’administration publique très jeune. J’avais environ 20 ans et je devais me démarquer par la qualité d’un travail bien fait si je voulais gagner le respect et l’estime des mes aînés qui étaient en majorité des hommes. J’ai repris le chemin de l’université à 50 ans pour y décrocher mon diplôme de licence ».
Magalie MUSSA