« Aucun processus de développement n’est soutenable, sans un investissement massif pour l’éducation et la formation, puisqu’ils en constituent le socle. Et donc, un regard attentif doit être accordé à cette fin », a déclaré le Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le Professeur Tony Mwaba, jeudi 8 juillet 2021, à la cérémonie d’ouverture de l’atelier sur le financement innovant de la gratuité de l’enseignement primaire, qui a eu lieu au Kempinski Hôtel Fleuve Congo. C’est le Vice-Premier Ministre en charge de la fonction publique, Jean-Pierre Lihau, représentant personnel du Premier Ministre qui a donné le go de ces assises.
Dans son intervention, le Professeur Tony Mwaba a souligné l’importance de ces travaux. Le Ministre estime qu’au terme des analyses et réflexions profondes des participants sur le financement innovant de la gratuité de l’enseignement primaire, les résolutions de l’atelier répondront à plusieurs défis à relever, notamment à l’organisation de son sous-secteur, à l’amélioration des conditions ou de traitement des enseignants, à la construction des nouvelles classes et à la consolidation de la gratuité, partant des moyens adéquats.
« Puisque l’éducation a un coût, les besoins sont légions et immenses. C’est pourquoi nous devons diversifier les sources de financement, de même que les méthodes et techniques pour les mobiliser et en augmenter le volume, en réponse au besoin pressant du secteur », a souligné le patron de l’EPST.
A en croire les explications du Ministre Tony Mwaba, la gratuité de l’enseignement pourra coûter au trésor public plus de 2 milliards de dollars américains par an. Face à cette réalité, le Ministre d’Etat, Ministre de la fonction Publique, Jean-Pierre Lihau a conscientisé les participants, de manière à converger leurs discussions vers la concrétisation de ce qu’il considère idéal et qui est au cœur du Gouvernement de la République.
« Il vous appartient donc de pondre, à travers vos analyses et vos travaux, les scénarios qui vont permettre au gouvernement d’avancer dans ce processus important et de faire en sorte que la réussite soit au rendez-vous », a-t-il martelé.
Cet atelier qui a duré deux jours, soit du 8 au 9 juillet 2021, s’est focalisé sur les différentes options à lever sur les nouvelles sources de financement à explorer, afin de répondre favorablement aux multiples besoins de la gratuité de l’enseignement primaire, une réforme qui a permis à environs 4 millions d’élèves à travers le pays de retrouver le chemin de l’école.
Christian BELLA